Ca y est, la nouvelle Lancia Ypsilon pointe le bout de son capot. Si la citadine existe toujours en Italie, elle a déserté les autres marchés européens depuis 2016. Restylée régulièrement, la version actuelle accuse pas moins de douze ans au compteur. Un âge canonique en automobile, aussi, à la création de Stellantis, a été décidé de donner une nouvelle chance à Lancia. Pour se faire, la marque va lancer trois modèles dans les quatre prochaines années, et se concentrer sur les principaux marchés européens, et la vente en ligne.
Premier modèle de la relance : une nouvelle Ypsilon. Si cette Lancia vous dit quelque chose, c’est qu’elle a été conçue en un temps record en puisant très largement dans la banque d’organes Stellantis. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une Peugeot 208 – ou d’une Opel Corsa, au choix – recarrossée. Reconnaissons toutefois à la marque italienne qu’elle a fourni de nombreux efforts pour distinguer sa nouvelle citadine de ses cousines. Logique, car Lancia veut garder un positionnement premium. L’Ypsilon veut donc titiller les Audi A1 et Mini et pas les citadines roturières qu’affrontent la Peugeot et l’Opel.
Nouvelle Lancia Ypsilon : présentation officielle le 14 février
En attendant une révélation complète de la gamme le 14 février – et l’arrivée probable d’une version HF électrique de 240 ch – , la nouvelle Ypsilon se dévoile partiellement au travers d’une série limitée EDIZIONE LIMITATA CASSINA réservée au marché italien. Commercialisée à 1906 exemplaires – l‘année de création de Lancia – cette édition associée à la maison d’ameublement haut de gamme italienne Cassina sera disponible en version électrique. Lancia n’annonce pour le moment aucun prix, seulement la possibilité de s’inscrire en ligne pour pré-commander.
Pour le film de lancement, c’est le CEO de Lancia, Luca Napolitano, qui assure le service. La marque ne prend pas grand risque, et les pré-commandes lui permettront sans doute d’évaluer l’intérêt pour sa nouvelle création avant d’étendre son dispositif. Hors d’Italie, Lancia repart de zero, mais pourra compter sur le vaste réseau Stellantis, pour rapidement s’implanter. Reste que Lancia va devoir cohabiter dans le pole “premium” du groupe, avec Alfa Romeo et DS. Et on a bien du mal à voir comment la marque va pouvoir se distinguer. DS, l’art du voyage à la française avec du cuir, Lancia l’art de vivre italien avec du velours? Tout ça semble bien mince pour lutter face au trio premium allemand…
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